Ingrédients
Pour 4 personnes,prévoir :
- Un gros poulet, ou 4 belles cuisses
- Lardons frais maigres 100 g
- Champignons de Paris 500 g
- Oignons(petits de préférence)200 g
- Beurre 120 g
- Vin blanc sec de la région (auquel on pardonnera d'être un peu vert ou acide s'il a bon goût) Chez nous ce sera un Chenin ou un Sauvignon, ou pour être encore plus couleur locale un vin gris de Pineau d'Aunis des Coteaux du Vendomois -1/2 bouteille.
- Eau de vie (Marc de raisin, Cognac, Armagnac) 4 cuil.à soupe
- Ail 4 gousses ou +
- Persil, une feuille de laurier, deux brins de thym
- Sel , poivre (auxquels j'ajoute -que ma grand-mère me le pardonne- un peu de piment d'Espelette)
Préparation
Cuisson :
Faire revenir doucement dans le beurre les lardons et les oignons.
Les retirer, et les remplacer par les morceaux de poulet que l’on fera revenir sur toutes les faces.
Remettre ensuite oignons et lardons, verser l’eau de vie (dont on garde une cuillerée) et le vin.
Au premier bouillon, chauffer la cuillerée d’eau de vie restante au dessus de la cocotte. Approcher une allumette : on obtient un beau brûlot.
C’est le moment d’ajouter l’ail, le persil, le laurier, le thym et le sel.
Couvrir, et laisser mijoter une heure, en remuant de temps en temps.
Laver les champignons, les égoutter , et les ajouter à la préparation. Laisser cuire 30 minutes.
Je n’ajoute jamais de farine : la sauce est ainsi plus digeste. Si vous trouvez que le jus est trop abondant, retirez – le et faites – le réduire seul.
Quelques tours du moulin à poivre, une pincée de piment d’Espelette (pas vendômois, mais si bon !) Un conseil :
Cuire la viande la veille( vous aurez moins de travail le jour de votre repas…et c’est tellement
meilleur réchauffé !) Il suffira le lendemain d’ajouter les champignons et de terminer la préparation.
Service :
Dans la cocotte, si elle est belle ! Servir accompagné de pommes de terre bouillies ,ou de riz blanc, ou de trois riz.
Conseils
NDLR :Je suis persuadée que cette recette peut parfaitement se réaliser au Riesling…Seule la rubrique quelque peu chauvine du " vin blanc sec " du vendômois sera à modifier. Bon courage !